Ils ont trois affects :

Le premier, de lumière (grimper en haut d’une branche)

Le deuxième, olfactif (se laisser tomber sur le mammifère qui passe sous la branche)

Le troisième, calorifique (chercher la région sans poil et plus chaude pour se gorger de sang).

Un monde avec trois affects seulement, parmi tout ce qui se passe dans la forêt immense. Un seuil optimal et un seuil pessimal dans le pouvoir d’être affecté : la tique repue qui va mourir, et la tique capable de jeûner très longtemps.

"Il n’existe pas de forêt en tant que milieu objectivement déterminé :

Il y a une forêt-pour-le-forestier, une forêt-pour-le-chasseur, une forêt-pour-le-botaniste, une forêt-pour-le-promeneur, une forêt-pour-l’ami-de-la nature, une forêt-pour-celui-qui-ramasse-du-bois ou celui-qui-cueille-des-baies, une forêt de légende où se perd le Petit Poucet." Jakob von Uexküll

 

"Mondes animaux et monde humain"

Nous ne le perçevons pas de la même façon selon ce que nous projettons d’y faire et selon ce que nous en perçevons.

Ainsi nos mondes humains sont tous différents, aussi uniques et mystérieux que chacun de nous, même si nous pouvons tenter de nous les raconter en paroles et en images.

Poucet, lors d’une sieste de l’Ogre, s’empare alors des bottes de sept lieues…