En entrant à l’intérieur nous découvrons le parvis, mot qui signifie paradis, (bas latin paradisus, du grec paradeisos ) :

C’est un très vaste enclos planté, souvent sous forme de carré et entouré de murs, où de très nombreuses bêtes vivaient en semi-liberté sous surveillance humaine, où le lion et la brebis devaient vivre en paix, c’est l’ancêtre du jardin zoologique.
C’est un lieu de transition encore bruyant de la vie des hommes, mais qui ouvre déjà sur un autre monde, le paradis est déjà réalisé. C'est le jardin clos protégé du désert…

Car notre paradis terrestre a d'abord été le rêve de gens du désert qui ne concevaient le bonheur qu'au milieu d'une végétation luxuriante s'épanouissant grâce à l'abondance des eaux sous un climat à égale distance du chaud et du froid.

La recherche en psychologie animale fait part de deux difficultées dans les illusions humaines:

L’une," illusion anthropomorphique", consiste à projeter sur l’animal nos façons de voir humaines. Cette illusion est celle de l’homme qui, voyant un lion en cage, se le représente comme un noble guerrier tombé dans un honteux esclavage et rêvant nostalgiquement à son désert perdu.

L’autre, qui pourrait être appelée "illusion zoomorphique", n’est pas rare chez certains psychologues behavioristes. L’un d’eux, par exemple, au terme d’une étude sur les phénomènes de frustration chez les rats blancs, en étendait directement les résultats à des problèmes de politique internationale.