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dimanche 1er octobre 2006

Diurne

Parler avec les mots des autres ce doit être ça la liberté… le jour


Publié le dimanche 1er octobre 2006 à 12:00 : Jour / Day

vendredi 27 août 2004

Ixodida

Ils ont trois affects :

Le premier, de lumière (grimper en haut d’une branche)

Le deuxième, olfactif (se laisser tomber sur le mammifère qui passe sous la branche)

Le troisième, calorifique (chercher la région sans poil et plus chaude pour se gorger de sang).

Un monde avec trois affects seulement, parmi tout ce qui se passe dans la forêt immense. Un seuil optimal et un seuil pessimal dans le pouvoir d’être affecté : la tique repue qui va mourir, et la tique capable de jeûner très longtemps.

"Il n’existe pas de forêt en tant que milieu objectivement déterminé :

Il y a une forêt-pour-le-forestier, une forêt-pour-le-chasseur, une forêt-pour-le-botaniste, une forêt-pour-le-promeneur, une forêt-pour-l’ami-de-la nature, une forêt-pour-celui-qui-ramasse-du-bois ou celui-qui-cueille-des-baies, une forêt de légende où se perd le Petit Poucet." Jakob von Uexküll

 

"Mondes animaux et monde humain"

Nous ne le perçevons pas de la même façon selon ce que nous projettons d’y faire et selon ce que nous en perçevons.

Ainsi nos mondes humains sont tous différents, aussi uniques et mystérieux que chacun de nous, même si nous pouvons tenter de nous les raconter en paroles et en images.

Poucet, lors d’une sieste de l’Ogre, s’empare alors des bottes de sept lieues…


Publié le vendredi 27 août 2004 à 12:00 : Jour / Day

jeudi 22 juillet 2004

D’autres mondes…

se confrondent

Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. Arthur Charles Clarke

"Et quand Moebius parle de comment il dessine, comment il crée, il ne dit pas "je dessine" ou "je crée", il dit "mes yeux sont ouverts, je suis dans un léger état de transe et puis je laisse le crayon courir et les choses se révèlent."

C’est une attitude par rapport à des réalités intérieures qu’il matérialise à travers son art. Joseph Campbell dit que dans notre société les derniers vestiges chamaniques, ce sont les artistes.

probablement…

Ce sont eux qui sont connectés avec les mondes invisibles et qui les matérialisent à travers leurs créations, qu’elles soient sonores ou visuelles. Peinture, cinéma, littérature, musique, danse ? " Jan Kounen

agonisant…


Publié le jeudi 22 juillet 2004 à 10:05 : Jour / Day

dimanche 18 juillet 2004

Règles…

universelles

Aucune langue, précise encore Chomsky, ne peut évoluer au point de devenir trop difficile pour qu’un enfant l’apprenne, sinon cette langue disparaîtrait en tant que telle au bout d’une génération. C’est pourquoi aucune langue n’est plus compliquée qu’une autre, et aucune n’évolue vers plus de complexité. Parce qu’elles sont innées, toutes les langues, dès leur origine, sont uniformément complexes. Cela, dit Chomsky, est frappant lorsqu’on étudie les langues des aborigènes d’Australie.

du langage humain

Ces peuples, que l’on qualifie de primitifs, ont une langue qui n’est simple ni dans son vocabulaire, ni dans sa grammaire. Comme tous les peuples pré-technologiques, les aborigènes parlent une langue d’une extrême richesse, particulièrement développée pour classifier les éléments naturels ou les systèmes de parent. De très nombreux mots des langues primitives n’ont pas d’équivalents, dans les langues « civilisées », celles-ci étant plus pauvres dès qu’il s’agit de traduire la Nature ou les sensations.

Par conséquent, souligne Chomsky, « aucune langue n’est compliquée, aucune n’est étrange, et aucune n’est primitive ».

Enfin…

et de sa fiction romanesque…

Celle d’Alcofrybas Nasier, quand même !

Le narrateur se promène dans la gorge du géant qui l’interpelle à la sortie de sa bouche :

 Quand il me apperceut, il me demanda : « D’ont viens tu, Alcofrybas ? »
 Je luy responds : « De vostre gorge, Monsieur.
 Et despuis quand y es tu, dist il ?
 Despuis, (dis je) que vous alliez contre les Almyrodes.
 Il y a, (dist il) plus de six moys…


Publié le dimanche 18 juillet 2004 à 10:52 : Jour / Day

vendredi 21 mai 2004

L’univers

bel et bien

Sa vitesse d’expansion de l’univers serait croissante. Il est composé de 75% d’énergie sombre, de 21% de matière sombre et de 4% matière normale.

…en expansion.

Les observations du décalage des rayonnements électromagnétiques en provenance d’autres galaxies suggèrent que celles-ci s’éloignent de notre galaxie, à une vitesse radiale d’éloignement supposée proportionnelle à ce décalage.

… vers le rouge


Publié le vendredi 21 mai 2004 à 12:48 : Jour / Day

vendredi 16 avril 2004

Qualités et défauts

Les principales "qualités" de cette "machine" biologique seraient :

L’instinct : L’existence de réflexes et de processus innés favorisant la protection et la survie de l’organisme.

L’apprentissage : Les grandes potentialités d’apprentissages variés, particulièrement durant l’enfance.

L’intelligence : Les capacités de traitement de l’information.

L’adaptabilité : Les capacités d’adaptation globale à différents environnements.

Les principaux "défauts" seraient :

L’altérabilité : L’ "imperfection" et la "fragilité" de la "mécanique" biologique.

La dysaffectivité : En particulier la "susceptibilité" émotionnelle et les réactions affectives inappropriées.

La subjectivité : Les distorsions du réel induites par les processus de traitement de l’information.

L’ignorance : L’absence de connaissances à la naissance.

La crédulité : La grande facilité à croire exactes les intuitions ou les perceptions affectives, ainsi que les affirmations du groupe social.

L’asociabilité : La facilité d’acquisition de caractéristiques psychologiques et de comportements antisociaux (susceptibilité, égoïsme, coercition, agression, exploitation, …), et, par opposition, la difficulté d’apprentissage de caractéristiques favorisant la socialisation.


Publié le vendredi 16 avril 2004 à 18:05 : Jour / Day

mercredi 7 avril 2004

Transcendance

du néant…

vers une humanité…

La panne des êtres autopsie le spleen dans ce qu’il a de plus terriblement universel.

Et et amour pipo qui lave le cerveau au karcher.


Publié le mercredi 7 avril 2004 à 07:05 : Jour / Day

dimanche 21 mars 2004

Laissez moi conter

l’histoire…

Laissez moi conter au monde qui l’ignore encore comment ces choses là sont survenues. Vous entendrez parler dans mon récit d’actes charnels, sanglants et sans nature. Jugements de hasards, meurtres fortuits, de morts par ruses ou causes provoquées et pour finir de desseins que l’erreur fit retomber sur ceux qui les tramaient. Cela en vérité je peux le dire. Hamlet, William Shakespeare.

des princes faibles…

Comme apanage individuel d’un acteur, la gestuelle met en relief un seul type à travers différents personnages : Richard - Orsino - Prince Hal définissent les trois variantes d’un même type, incarné par l’acteur. Ces princes faibles manifestent lassitude et passivité jusqu’à ce que des circonstances extérieures fassent basculer leur destin. Bien entendu, leurs trajectoires s’exécutent ensuite séparément et il ne s’agit pas de les identifier. Cependant, Orsino apparaît comme le pendant comique de Richard, tandis que Prince Hal évolue dans la tonalité mixte des deux spectacles précédents.

et de leurs compagnons…

Falstaff y apparaît d’abord, en référence à la morale médiévale, comme le vice personnifié qui met en danger la vertu du prince, avant de prononcer des vérités anti-héroïques sur la guerre. Prince Hal, jeune rebelle irascible, semble s’offrir sans réfléchir dans son audace guerrière aux intrigues de son père et de son oncle.

d’infortunes.

Henry IV (acte 2, scène 4) qui anticipe, sur le mode du jeu, le destin futur du Prince Hal, ne peut dans une telle perspective rétrécissante que passer inaperçue, incomprise par la plupart des spectateurs, qui cependant auront retenu son aspect comique très réussi.


Publié le dimanche 21 mars 2004 à 18:18 : Jour / Day

jeudi 4 mars 2004

La jeune fille à la perle

Qui est-elle…

J’aimais broyer les ingrédients qu’il rapportait de chez l’apothicaire, des os, de la céruse, du massicot, admirant l’éclat et la pureté des couleurs que j’obtenais ainsi. J’appris que plus les matériaux étaient finement broyés, plus la couleur était intense. À partir de grains rugueux et ternes, la garance devenait une belle poudre rouge vif puis, mélangée à de l’huile de lin, elle se transformait en une peinture étincelante. Préparer ces couleurs tenait de la magie. »

…qui regarde-t-elle…

Et maintenant, quelles couleurs voyez-vous dans les nuages ? - J’y vois du bleu, répondis-je, après les avoir étudiés quelques minutes. Et aussi du jaune. Et même un peu de vert ! Je les montrai du doigt, excitée que j’étais. Toute ma vie, j’avais vu des nuages mais j’eus à cet instant l’impression de les découvrir.

à quoi pense-t-elle…

Je compris avant lui ce qu’il manquait. Percevant ce qui faisait défaut, cette petite touche de lumière dont il s’était servi pour aguicher l’œil dans d’autres toiles, je frissonnai. Et ce sera la fin, me dis-je. Je ne me trompais pas. » Il manque une perle à l’oreille de Griet. Mais « une servante, ça ne porte pas de perles. », surtout pas les perles de sa maîtresse…
 Tracy Chevalier

…que va dire cette bouche entrouverte ?


Publié le jeudi 4 mars 2004 à 17:50 : Jour / Day

mercredi 3 mars 2004

Propaganda

de guerre

C’est le ministre britannique chargé de la Propagande qui a inventé une grande partie de ce que l’on racontait à ce sujet à cette époque. Ainsi qu’il l’a exprimé au cours de délibérations secrètes, il avait fait le voeu de « manipuler la pensée de " la plus grande partie du monde ".

Mais le plus important pour le ministre était de contrôler l’opinion des " membres les plus intelligents de la société " américaine, qui répandraient à leur tour la propagande qu’il avait concoctée et feraient basculer les États-Unis pacifistes dans une véritable frénésie guerrière.

des enjeux idéologiques aux

Cela a très bien fonctionné et on n’a pas manqué d’en tirer la leçon : lorsqu’elle est appuyée par les classes cultivées et qu’aucune dissidence n’est permise, la propagande de l’État peut avoir des effets considérables.

mensonges

Cet enseignement, Hitler ainsi que beaucoup d’autres jusqu’à ce jour ont su le mettre à profit.

d’une guerre préventive

A chaque guerre, nous sommes prêts à parier que l’on ne sera plus dupés. Les mensonges précédents nous semblent si grossiers que nous pourrions presque en rire. Bref, nous pensons avoir appris les leçons de la propagande de guerre. Et pourtant, sommes-nous si sûrs d’être bien informés à propos de ce conflit en Irak ?

et de la position du "ni-ni".

Certes, les divergences sur la conduite de la guerre entre les politiques européenne et américaine ont ouvert un point de vue un peu plus critique. Mais nous donne-t-on à penser les véritables enjeux, ou se borne-t-on à nous donner le point de vue de nos gouvernants ?

Extrait de Propaganda, Noam Chomsky


Publié le mercredi 3 mars 2004 à 19:01 : Jour / Day

vendredi 20 février 2004

VIH

une lueur d’espoir ?

Le SIDA est aujourd’hui la première cause de décès en Afrique ; il tue plus de personnes dans le monde que n’importe quelle autre maladie infectieuse. Autrefois, on pensait que les virus respectaient les espèces, qu’ils avaient une spécificité pour leur « hôte », c’est-à-dire l’homme ou l’animal dans lequel ils ont besoin de vivre pour se développer. Seule la rage, capable de passer librement d’un être vivant à un autre, faisait exception », rappelle Denis Rasschaert, responsable de l’équipe « Virus et barrière des espèces » à l’Inra de Tours. Ce concept est donc une notion récente, « inventée, précise-t-il, en même temps que l’idée de son franchissement - précisément au moment où on a démontré que le virus du sida était en réalité un virus d’origine simienne ».


Publié le vendredi 20 février 2004 à 18:00 : Jour / Day

mercredi 21 janvier 2004

Aquifères

et rivières chevauchent

J’emporte avec moi cette géographie perdue pour aller dans un espace humain plus vaste. Seulement 2,5 % de l’eau sur la terre n’est pas salée, donc propre à la consommation humaine, mais les deux tiers de ces réserves d’eau potable sont emprisonnées dans les glaciers et calottes polaires.

des frontières internationales…

Environ 20 % du reste est situé dans des régions éloignées, difficiles d’accès. Une bonne partie des précipitations, souvent par manque de gestion appropriée et de techniques de stockage, échappe à l’utilisation. Les humains n’ont donc accès qu’à 0,08 % de toutes les réserves d’eau sur la Terre.


Publié le mercredi 21 janvier 2004 à 16:15 : Jour / Day

mardi 20 janvier 2004

L’abondante

de l’eau donne

Actuellement, la mauvaise eau est la première cause de mortalité dans le monde…

le stress hydrique…

 Il y a aujourd’hui 1,5 milliard de personnes qui n’ont pas accès à l’eau pour vivre normalement.
 Mais il y en a le double, près de 3 milliards, qui ne disposent pas d’un assainissement convenable.


Publié le mardi 20 janvier 2004 à 14:20 : Jour / Day

mercredi 14 janvier 2004

L’évolution du climat

forçage astronomique

"Le rapport établit clairement qu’il n’existe pas de consensus, unanime ou autre, sur les tendances à long terme du climat et sur les causes de ces tendances […]. Je ne peux trop souligner que nous ne sommes pas en mesure d’attribuer les changements climatiques au seul gaz carbonique ou de prévoir ce que sera le climat dans l’avenir […]. A titre personnel, mais en cohérence avec le travail du groupe d’experts, j’estime que l’application du protocole de Kyoto n’aboutirait pas à une réduction substantielle d’un réchauffement […]."
 Richard Lindzen, professeur de météorologie au prestigieux MIT.

physico / chimique

En fait, s’échinent à nous rappeler les climatologues, ce qui caractérise le climat de la planète, c’est sa perpétuelle oscillation entre deux extrêmes : glaciation et surchauffe. Des cycles vraisemblablement initiés par des causes astronomiques qui font varier l’ensoleillement, donc le flux d’énergie solaires, "carburant" de la grande machine à vapeur qu’est l’atmosphère.

de la carotte glacière.

La monstrueuse calotte antarctique, elle, n’a pratiquement pas varié depuis trente millions d’années, alors qu’en matière de réchauffement global elle en a vu d’autrement plus puissant que celui que nous vivons douillettement depuis onze mille ans.

L’arbre de l’écologisme global ne doit pas cacher la forêt de l’écologie de proximité, dont les problèmes sont, eux, bien réels.
 Extrait du point, Le mensonge écolo.


Publié le mercredi 14 janvier 2004 à 14:36 : Jour / Day

jeudi 1er janvier 2004

Emissions sonores et nauséeuses…

sans trucage,

Quelques anthropologues et folkloristes aux méthodes comparatives l’ont abordé dans le carnaval (il existait un jeu, au Moyen Age, qui consistait, grosso modo, à tenir son partenaire par la taille, la tête en bas. Les deux joueurs étaient complètement nus, le péteux dans le visage de l’autre. Chacun pétait du mieux qu’il le pouvait en espérant que l’adversaire abandonne, faute d’écoeurement).

sous notre nez,

Le soir au dortoir, pour faire rire tout le monde, on essayait de me faire battre mes propres records. Il faut dire que j’arrivais à en émettre 60, 70 voire 80 et c’était une rigolade générale au fur et à mesure qu’on les comptait. Les souvenirs parfois ont un petit air scatologique.

Mais tout ce qui est corporel est humain, n’est ce pas ?

en culotte de satin noir,

Parmi ses numéros les plus prisés, les imitations : les flatulences de la jeune-fille, de la belle mère, de la couturière ou de la mariée (avant et après les noces) remportaient à chaque fois un franc succès.

le pet de Dieu…

 Alors quoi ? Vous chantez aussi du derrière ?
 Heu… oui, Monsieur.
 Eh bien, allez-y, je vous écoute !
 Voici le ténor… un ! voici le baryton… deux ! Voici la basse… trois ! La chanteuse légère… quatre ! Celle à vocalises… cinq ! Zidler, affolé, lui cria :
 Et la belle-mère ?
 La voilà, dit le "Pétomane".

Joseph Pujol Pétomane / boulanger probablement le dernier grand héros de Marseille.


Publié le jeudi 1er janvier 2004 à 14:05 : Jour / Day
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